Les systèmes de croyances sur nos propres capacités et potentiels alimentent notre comportement et prédisent notre succès. Une grande partie de cette compréhension découle des travaux de la psychologue Carol Dweck de Stanford. Cette dernière a fait une enquête sur le pouvoir de nos croyances, conscientes et inconscientes. La plus simple d’entre elles peut avoir un impact profond sur presque tous les aspects de notre vie à commencer par notre réussite à l’école. Pour résumer les personnes oscillent entre deux MINDSETS ou états d’esprit :
FIXED MINDSET : les personnes qui sont dans cet état d’esprit croient que leurs talents sont des dons innés. Par conséquent elles pensent qu’elles n’ont pas d’efforts à effectuer.
GROWTH MINDSET : les personnes qui sont dans cet état d’esprit croient que leurs talents peuvent être développés (grâce au travail acharné, aux bonnes stratégies et à l’apport des autres). Elles ont tendance à faire plus parce qu’elles se soucient moins de paraître intelligentes et qu’elles consacrent plus d’énergie à l’apprentissage.
Carol Dweck a découvert dans ses recherches que l’une des croyances les plus fondamentales que nous ayons à notre sujet est liée à la façon dont nous percevons et habitons ce que nous considérons être notre personnalité. Une grande partie de notre comportement, de notre relation avec le succès et l’échec dans les contextes éducatifs et personnels découlent de ces deux mentalités, que nous manifestons dès le plus jeune âge.
- Dweck recommande de surveiller notre langage et son utilisation pour évaluer le succès. Elle mentionne que faire dire aux élèves « NOT YET» (pas encore) au lieu de I failed (j’ai échoué) est une meilleure façon de leur montrer que même s’ils ont des difficultés à surmonter quelque chose maintenant, le moment viendra où ils réussiront s’ils ne lâchent pas. Mais ils doivent continuer à surmonter l’obstacle en l’attaquant sous des angles différents. L’utilisation de « YET » montre que l’on se situe sur une courbe d’apprentissage et indique le processus, pas le résultat. Cela indique également aux élèves qu’ils n’apprennent pas simplement pour des notes actuelles, mais pour leur avenir.
En se basant sur cette théorie les élèves de 6eme ont fait montre de créativité en proposant cette vidéo aux élèves qui passent leur BACCLAUREAT au mois de juin. Vous pouvez la visionner ici :