LES FEMMES ET LES SCIENCES

En début d’année, un groupe d’élèves de seconde B a voulu comprendre pourquoi si peu de femmes dans le monde obtiennent un prix Nobel de Physique alors qu’elles sont présentes dans les autres domaines.

En interrogeant des élèves de CM2 et de 6eme sur l’égalité homme-femme, en comparant les capacités des filles et des garçons dans différents domaines tels l’endurance, la logique mathématiques, les tâches ménagères…Ils ont écarté la détermination biologique et se sont demandés quelle est la place de l’école dans cette problématique ?

La seconde est une classe d’orientation. Ce projet a eu pour but d’interroger les idées reçues et de montrer qu’aucune filière n’est réservée à l’un ou l’autre sexe.

Mon rôle en tant que professeur de sciences est de donner envie aux filles de poursuivre des études scientifiques, en les faisant réfléchir sur les stéréotypes et les préjugés afin que garçons et filles puissent les dépasser.

Les femmes, habituées à un contexte qui promeut des stéréotypes tendent à s’y conformer : l’effet du stéréotype sur les performances repose sur son intériorisation.
Les stéréotypes et les préjuges sur l’égalité homme-femme ont la vie dure.

Cette réflexion va servir de support et d’outil pour aborder l’orientation car elle montre combien l’ambition féminine s’autocensure.

Pour clore ce projet, le Dr Zati Hakim Azizul Hasan (Senior Lecturer, Department of Artificial Intelligence, Faculty of Computer Science and Technology, University of Malaya, Kuala Lumpur) nous a fait l’honneur et l’immense plaisir de venir partager avec les élèves de la classe de seconde B son expérience en tant que femme malaisienne et scientifique de haut niveau.

Chloé MANSOURI
Professeur de Sciences physiques et chimiques