SEMINAIRE

IMAGES SOUVENIR DU SEMINAIRE DE RESTITUTION DES TRAVAUX A LA CHANCELLERIE DE L’UNIVERSITI KEBANGSAAN MALAYSIA,

1ERE Education Morale et Civique

Ce fut un grand honneur que nous fit l’université UKM, en nous invitant à ce séminaire de restitution des travaux de notre classe de 1ere, en EMC.

Durant 16 heures année, nous avons mené une enquête ciblée sur un aspect de la cohésion sociale en péninsule malaisienne.

Le partenariat avec la chaire UNESCO « Pratiques Sociales en Communication Interculturelle et Cohésion Sociale » nous fut précieux et nous remercions vivement Monsieur Olmedo, Président Directeur de Projet de cette Chaire, qui nous a accompagnés tout au long de l’année avec rigueur et bienveillance.

Laissez nous vous expliquer un peu comment nous avons procédé pour étudier certaines représentations de la cohésion sociale en Malaisie.

DECOUVERTE DE L’HISTOIRE MALAISIENNE

De la période coloniale aux émeutes ethniques du 13 mai 1969, l’Histoire de la Malaisie devait nous être d’abord racontée. Elle fut en effet un préalable nécessaire pour étudier les caractéristiques de la cohésion sociale actuelle en Malaisie.

CADRE CONCEPTUEL ET TECHNIQUES DE RECUEIL DES DONNEES

La cohésion sociale n’est pas un terme qui va de soi. Il nous a fallu d’abord nous accorder sur la définition que nous allions retenir.

De façon plus générale, il a fallu trouver un cadre théorique commun : quels concepts opérationnels et mesurables pouvaient bien être utilisés ? Nous avons choisi de mobiliser la théorie des représentations sociales du psychologue social français Serge Moscovici (1925-2014).

Opinions, croyances, valeurs devaient être analysées. Nous avons donc opté pour une recherche qualitative, en interrogeant via des entretiens semi directifs des Malaisiens ainsi que des expatriés. Ainsi, avons-nous choisi de mesurer la cohésion sociale sur la péninsule malaisienne en analysant les points de vue d’ expatriés et de Malaisiens.

Nous avons appris comment concevoir notre grille d’entretien en ayant toujours en tête notre objectif : mesurer les représentations sociales.

TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES

Analyses thématiques verticales

Pour chaque entretien, nous avons examiné les verbatims en mobilisant les concepts dérivés de la théorie des représentations sociales comme contextualisation, décontextualisation, et recontextualisation, ainsi que la notion plus large de « vivre ensemble ».

Analyses thématiques horizontales

Nous avons ensuite relevé les occurrences et les récurrences.

Conclusion

Nous avons enfin pu en tirer des conclusions provisoires.

Gardons néanmoins en tête qu’étant presque tous des enfants d’expatriés français, le cadre culturel de référence demeure français. De plus, nous sommes conscients des limites de nos conclusions car chaque groupe a travaillé sur un nombre assez restreint d’entretiens, et il faut donc se garder de vouloir en faire une généralisation. Enfin, la majorité des Malaisiens interrogés ont des liens fréquents avec des expatriés, ce qui est loin d’être le cas de toute la population. C’est donc bien le vivre ensemble du point de vue d’une catégorie de malaisiens que nous avons pu mesurer.

SEMINAIRE

Le 10 juin, nous avons eu l’honneur de faire la restitution de notre travail à la chancellerie d’UKM. Nous avons tout d’abord été accueillis chaleureusement par le Professeur émérite Datuk Dr Shamsul Amri Baharuddin, Directeur fondateur de l’Institut d’études ethniques (KITA), ainsi que par Mr Eric Olmedo, Chargé de recherche principal et Chef de projet de la Chaire UNESCO sur les pratiques sociales en communication interculturelle et cohésion sociale.

Après un café de bienvenue, nous nous sommes installés selon le protocole habituel, dans la prestigieuse « bilik Majlis » ou Salle du Conseil de la Chancellerie.

Dr Shamsul Amri Baharuddin et Dr Eric Olmedo nous adressèrent un mot de bienvenue et nous présentèrent le jury.

Madame Garland fit son mot d’introduction. Raoul présenta le cadre scolaire dans lequel s’inscrivait ce projet. Marion et Thibault présentèrent le cadre conceptuel et la méthodologie de recherche.

Chaque groupe a ensuite défendu son travail en le présentant puis en répondant aux questions du jury. Celui-ci était composé de :

-Dr Chang Kang Pee, Maitre de conférence et chercheur principal à l’institut d’études ethniques (KITA)

-Dr Rachel Chan Suet Kay, chargée de recherche , KITA

-Dr Taina Bacellar Zaneti, chercheuse invitée, Université de Brasilia

-Monsieur Jibran Aasli, étudiant en programme d’échange à Institut d’études Politiques (Sciences Po) Saint Germain-en-Laye

– Mme Jasmine Phang, doctorante , KITA.

Vous trouverez le power point de présentation générale de notre projet à l’année ICI.

Après le déjeuner, Monsieur Olmedo nous remit des certifications.

Nous remercions vivement toutes les personnes qui nous ont accompagnés dans ce projet, Dr Eric Olmedo pour sa grande disponibilité et ses précieux conseils, Dr Shamsul Amri Baharuddin pour son accueil, et tous les membres du jury dont les questions nous ont permis de prolonger notre réflexion.

Au-delà de l’objectif que nous nous étions fixés, ce projet fut l’occasion de belles rencontres. Il a fait évoluer notre regard sur la société malaisienne, sur le vivre ensemble dans ce pays qui nous accueille, et aura quelque peu bousculé nos propres représentations sociales.

Catherine Garland

Professeur de Sciences Economiques et Sociales et d’Education Morale et Civique.